Philippe Vigier : « On ne peut pas laisser ce pays dans l’instabilité »

Vigier

Inivité politique d'Europe 1 hier, Philippe Vigier, député d'Eure-et-Loir, a réagi aux perspectives politiques du nouveau Premier ministre dans un contexte de dérapage budgétaire français. 

Sortir de l'instabilité : « Le diagnostic posé par François Bayrou reste »

Alors que l'agence de notation Fitch a une nouvelle fois abaissé la note de la France, poitant son incapacité actuelle à mener des réformes structurelles de désendettement, notre pays s'enfonce durablement dans une crise politique et financière. Et nous comptons désormais sur le successeur de François Bayrou à Matignon, Sébastien Lecornu, pour ne pas rendre vain le travail d'alerte sur notre endettement massif mené par notre président. En effet, « le diagnostic posé par François Bayrou reste. La preuve c’est que la note de la France a été dégradée cette semaine », assure Philippe Vigier. 

Il faut impérativement faire des économies sinon la charge de la dette deviendra insupportable.

C'est un chemin de crête qu'il nous faut trouver pour doter la France d'un budget dans lequel des économies franches seront opérées. Cela ne pourra être effectif qu'en formulant des compromis entre chaque groupe parlementaire. Pour notre député d'Eure-et-Loir, la méthode doit être celle de la discussion et « c’est déjà comment toutes les forces politiques du bloc central arrivent à se mettre d’accord sur un plan d’économies et ensuite comment on discute avec les oppositions et les partis de gouvernement. »

À l'image de ce que François Bayrou avait proposé dans son plan budgétaire de 44 milliards d'euros d'économies, le prochain gouvernement devra nécessairement engager une réflexion sur la contribution des plus aisés de notre pays à l'effort collectif. L'ancien ministre des Outre-mer rappelle à raison que « François Bayrou voulait mettre en place la taxe sur les hauts revenus », tout en prévenant qu'« évidemment que ce ne sera pas la taxe Zucman, elle est inapplicable. »

Les Insoumis, la seule chose qu’ils attendent c’est la démission du président de la République ou une dissolution.

Les négociations parlementaires seront sans doute sans la France Insoumise, devenue spécialiste de la censure a priori, et « le Rassemblement national qui n'est pas un parti de gouvernement » pour Philippe Vigier. Cela ne signifie en revanche pas que les thématiques abordées par le parti lepéniste seront éludées, loin de là annonce notre député car « il est évident que si on veut trouver des accords de non-censure, on ne peut pas dire "c’est mon paquet et tout se passera bien". Ça ne marchera pas. »

De la même manière qu'intégrer le sujet de l'immigration dans le débat parlementaire est souhaitable, Philippe Vigier pense que « c’est une impérieuse nécessité que de mieux juguler l’immigration » faisant écho au bon-sens évoqué par François Bayrou sur des ajustements de l'offre de soins pour l'AME. 

Sur l’AME, je fais partie des députés de la commission des affaires sociales qui ont proposé, depuis plus de deux ans, des modifications, sur l’utilisation de l’AME car j’en connais certains dévoiements.
 

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